La rue du Pont Neuf a vu naître
Mme Ghisolfo en 1930. Elle vit la guerre en pleine jeunesse, imitant le pas des Allemands ou encore leur langage abrupte dès qu’ils lui tournent le dos. Quelques blagues pour oublier le dur quotidien inhérent à l’Occupation. Habitant seule avec sa grand-mère quasiment aveugle, elle doit se lever à 5h du matin pour aller faire la queue, avant de se rendre – à l’heure – à l’école.
Malgré l’évocation parfois difficile de ces moments passés, elle tient tout particulièrement à souligner la bonté et la gentillesse de certains allemands, ne les ayant jamais vu faire aucun mal. Un témoignage touchant d’une jeunesse tristement passée.