Ce premier acte lui vaudra d’être approché par les milieux résistants. Les Allemands, les « boches« , ils les connaît que trop bien , de part les récits relatés par son père de 14-18. Il n’hésite pas une seconde à rejoindre les réseaux en formation.
Il s’engagera tout d’abord en novembre 1942 dans l’armée d’armistice de Pétain pour y voler des armes qui alimenteront les différents maquis. Revenu à Sète, il obtiendra un laisser-passer qui lui permettra d’approcher les chantiers colossaux engagés par l’armée allemande. Installations des canons, creusage du tunnel sous le Mont St-Clair, occupation des villas… Déguisé en ambulancier, il sillonnera également le littoral languedocien, appareil photo autour du cou, afin de fournir les renseignements utiles à un hypothétique débarquement en Méditerranée. Craignant une arrestation, il rejoindra finalement les maquis de l’Aveyron en juin 1944 et poursuivra les « boches » jusqu’en Autriche en 1946, alors que la France se remet douleureusement de la Libération.
Ici sont livrés des moments précieux de la Résistance sétoise.